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Re: Eloge de la lenteur

Posté : 12 janv. 2022 15:59
par alain84
Mais up up up à 300bps, c'est plus possible, déjà qu'à 200 c'est pas évident...

Re: Eloge de la lenteur

Posté : 12 janv. 2022 16:03
par alain84
Et pour finir on (je) néglige trop souvent, la ponctuation des phrases, c'est ce qui fait la grosse différence dans un big band et une impro, car tout le monde ou presque peut jouer vite, mais si c'est pour faire étalage de sa technique, ça n'a strictement aucun intérêt. Mais par contre jouer "Lyrique" , ça c'est plus dur et je pense, qu'il n'y a pas beaucoup de jazzmen (pro) qui y arrivent aujourd'hui au risque de déclencher l’ire de certains(es).

Stan Getz était un maître (entre autre.. ) dans ce domaine.

Re: Eloge de la lenteur

Posté : 12 janv. 2022 16:08
par alain84
Dexter Gordon aussi excellait dans le côté "lyrique" de ses improvisations, lyrique n'est peut être pas le bon terme, mais il était un peu un passeur entre l'ancien style des grosses formations swing et la naissance du Hard Bop. Vous devriez écouter ses nombreux enregistrements "live" vous seriez surpris, sa période européenne.
Un Hard Bopper c'est le bon qualificatif.

Re: Eloge de la lenteur

Posté : 12 janv. 2022 20:34
par yoann
manu13 a écrit : 11 déc. 2021 23:04
manu13 a écrit : 08 déc. 2021 10:46 La lenteur, à appliquer au travail de Charlie Parker.
CP jouait avec une rapidité démoniaque, mais avec une précision chirurgicale ; trop souvent, on se concentre sur la rapidité, mais pas sur la précision.
Pour arriver à ça, il a travaillé 12 heures par jour pendant 4 ans, selon la légende ; mais la légende ne dit pas comment il travaillait, faisait-il aussi l'éloge de la lenteur ?
Justement, il y a cette petite séquence sur France Musique : un échauffement de Charlie Parker
Ce n'est pas vraiment dans la lenteur ! mais bon, c'était à la fin de sa vie, il commençait à bien maitriser...

merci pour le lien !! Ca fais plaisir à entendre un dieu du sax qui s'entraine, ca le rend humain...

Re: Eloge de la lenteur

Posté : 03 avr. 2023 13:07
par manu13


Beaucoup de baratin pour dire qu'en commençant lentement il arrive ensuite à aller vite, et en recommençant lentement le lendemain, il arrive à aller encore plus vite.
Mais bon, on l'aime bien, Yanick, surtout avec son baryton (c'est quoi, comme baryton ?)

Re: Eloge de la lenteur

Posté : 03 avr. 2023 15:17
par dexdex
Moi, fan de Stanley Turrentine ? C’est peu dire.

L’éloge de la lenteur. Ce blues est à quelques fractions de noeuds de la vitesse de décrochage.

Le solo dudit Stanley est définitif. Le saxophone ténor, c’est ça. Je veux le même.


Re: Eloge de la lenteur

Posté : 03 avr. 2023 15:45
par Pat Morisson
dexdex a écrit : 03 avr. 2023 15:17 Moi, fan de Stanley Turrentine ? C’est peu dire.

L’éloge de la lenteur. Ce blues est à quelques fractions de noeuds de la vitesse de décrochage.

Le solo dudit Stanley est définitif. Le saxophone ténor, c’est ça. Je veux le même.

Idem : Stanley Turrentine fait partie de mes influences "pré Brecker/Berg" :32:

Le blues bien lent est un exercice difficile surtout, comme c'est le cas sur cette vidéo, quand le pianiste t'envoie la grille de façon minimaliste avec juste les accord "de base"...
:27:

Re: Eloge de la lenteur

Posté : 04 avr. 2023 15:08
par ThierryG
C'est marrant, je n'avais pas vu ce sujet jusqu'à aujourd'hui....; et j'ai vu cette vidéo hier