Eddie Lockjaw Davis, la force tranquille
Posté : 15 juin 2025 10:33
Parfois surnommé simplement Jaws, un musicien atypique, peut-être un peu oublié, témoin d’une école évincée par les arpèges et gammes devenus la norme.
Les effets, growl en particulier, sont régulièrement évoqués sur le forum, et tant mieux.
J’ai eu l’immense bonheur et chance de voir et entendre Lockjaw en concert, tant à Montreux, mêlé à d’autres pointures, qu’en club, souvent accompagné d’une rythmique locale.
On peut trouver son propos musical daté. Ce qui m’a chaque fois frappé en le voyant déployer tout naturellement un bel assortiment d’articulations et de moyens d’expression, c’est la bonhomie, la force tranquille, la non-esbroufe.
Une véritable leçon. Ci-dessous une vidéo qui l’illustre à merveille.
Réaliser que tous les balancements et autres gesticulations sont un choix plus ou moins conscient et délibéré de mise en scène, mais n’ont aucune nécessité quant au son et au message musical. Lockjaw jouait tranquille, posé. The Boss.
Accessoirement, son embouchure paraît extraordinairement détendue et lips forward bien loin de ce que son surnom pourrait laisser croire. Une pratique qui elle est (re-)devenue tendance.
Dès 1:40, dans le registre du haut, il ajoute une touche de growl plus ou moins marquée. Presqu’imperceptible, naturelle. La vraie classe.
Est-ce utile de rappeler que le solo de ténor de Whirly Bird, c’était lui ? Dès 1:15. Qui a dit leçon ?
Les effets, growl en particulier, sont régulièrement évoqués sur le forum, et tant mieux.
J’ai eu l’immense bonheur et chance de voir et entendre Lockjaw en concert, tant à Montreux, mêlé à d’autres pointures, qu’en club, souvent accompagné d’une rythmique locale.
On peut trouver son propos musical daté. Ce qui m’a chaque fois frappé en le voyant déployer tout naturellement un bel assortiment d’articulations et de moyens d’expression, c’est la bonhomie, la force tranquille, la non-esbroufe.
Une véritable leçon. Ci-dessous une vidéo qui l’illustre à merveille.
Réaliser que tous les balancements et autres gesticulations sont un choix plus ou moins conscient et délibéré de mise en scène, mais n’ont aucune nécessité quant au son et au message musical. Lockjaw jouait tranquille, posé. The Boss.
Accessoirement, son embouchure paraît extraordinairement détendue et lips forward bien loin de ce que son surnom pourrait laisser croire. Une pratique qui elle est (re-)devenue tendance.
Dès 1:40, dans le registre du haut, il ajoute une touche de growl plus ou moins marquée. Presqu’imperceptible, naturelle. La vraie classe.
Est-ce utile de rappeler que le solo de ténor de Whirly Bird, c’était lui ? Dès 1:15. Qui a dit leçon ?