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Homogénéité ?

Posté : 04 oct. 2021 09:17
par Tintin
Je lis souvent que tel bec ou tel tube n'est pas "homogène".

Ça veut dire quoi un bec non homogène ou un sax qui manque d'homogénéité ?

Re: Homogénéité ?

Posté : 04 oct. 2021 10:08
par Menagex
Pour un bec je ne sais pas, cependant pour un saxophone je comprends que certaines octaves (la première en générale) sonnent davantage que les autres, ou même que certains notes sonnent beaucoup plus (exemple : le ré médium).

Re: Homogénéité ?

Posté : 04 oct. 2021 10:35
par Paxi
"Homogénéité du timbre sur toute la tessiture" : c'est long, mais ça en dit un peu plus
L'alto SIII est réputé plus homogène que la moyenne, par exemple. La 103SP aussi :36:

Re: Homogénéité ?

Posté : 08 oct. 2021 10:17
par dexdex
Perçue par le soufflant, l'homogénéité peut aussi être la facilité d'émission, d'attaque, idéalement la moins divergente possible tout au long du registre de l'instrument. C'est évidemment un idéal inatteignable, vu la nature hautement non-linéaire de l'acoustique de nos tubes.
Certains binious, comme Yamaha qui a massivement fait appel à la modélisation sur ordi depuis les années 70, ont fait d'énormes progrès, suivis par les autres depuis.
Selmer communique beaucoup sur l'homogénéité à propos de leur dernier né Suprême. (étrange appellation...)
Dans les becs, c'est moins mis en avant. Mais la quête est la même.
Je pense même, mais c'est un avis personnel, que la VRAIE différence entre les attentes d'un musicien classique et un jazzman, quant aux becs (et aux binious), tient beaucoup à ça: homogénéité et justesse pour celui qui doit "se fondre dans un orchestre", projection et caractère sonore pour celui marche sur les traces de Phil Woods.
C'est moins le genre de musique que le "rôle" du musicien qui diffère.
Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Suis justement entrain de lire la bio de Phil Woods. Son omniprésence dans les Big Bands des années 60 tient à cette extraordinaire faculté qu'il avait: juste et homogène dans la section, puis rageur (mais juste quand-même) quand il se levait pour son solo.