Moody’s Mood, the true story

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On connaît tous la magnifique version de George Benson de Moody’s Mood For Love.

Il s’agit bien d’une variation improvisée sur l’m In The Mood For Love, enregistrée pratiquement par accident par James Moody.

Merveilleux YT, je tombe sur cette interview de Moody qui raconte toute l’histoire. Ça commence à Paris pour enchaîner en Suède, sur l’alto de Lars Gullin, plus connu au baryton.

Entre sens de la formule et extraordinaire humilité feinte ou réelle, JM raconte qu’il « cherchait ses notes », n’ayant pas l’habitude de l’alto. Quel talent.



Le fameux enregistrement….



Et les paroles ? Eddie Jefferson, un total génie un peu oublié, qui a « parolisé » bien des solos, dont l’emblématique Body & Soul de Hawkins. Ici Moody’s Mood, qu’il interprète dans son style assez déjanté. George Benson n’a eu qu’à se servir, avec tout son talent.

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George Benson n’a eu qu’à se servir, avec tout son talent.

alors, plagiat ou influence ?

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Plagiat ou influence ? Excellente vidéo, merci du partage.

Je ne connais pas les détails exacts de l’historique du dépôt légal, mais Moody’s Mood For Love est, sauf erreur, une œuvre à part entière, attribuée à James Moody pour la musique, et Eddie Jefferson pour les paroles. Selon Wiki, Moody aurait été accusé de plagiat par le compositeur de « I’m In The Mood For Love », et un arrangement entre les 2 parties partagerait les revenus des 2 thèmes basés sur la même grille harmonique.

De façon générale, le jazz, comme d’autres genres musicaux, s’est largement développé par l’exécution de compositions tierces, aussi bien en live que sur les supports enregistrés. Le fait de payer des droits d’auteurs y est devenu une routine bien établie. Ceux d’entre nous qui se produisent et/ou enregistrent connaissent bien les questionnaires à remplir.

Benson ne fait rien d’autre ici. Il interprète une œuvre, et sa production paie les droits.