The Practice Notebook of Michael Brecker

[Pat Morisson]

En complément d'un ouvrage comme celui la (qq vies de travail en perspective) on peut s'appuyer/bosser sur des vidéos avec le relevé comme sur YouTube qui est un outil bien pratique vu le nombre de ressources disponibles et la possibilité de changer la vitesse de lecture (0.75 pour s'y retrouver et 0.50 pour les licks plus difficiles).
>>exemple<<
>>exemple<<
>>exemple<<
Etc etc
Ce qui est très important c'est de toujours relier un lick à un accord (ou succession d'accords) pour bien "entendre/mémoriser" sinon on se retrouve à "jouer avec les doigts" des licks qui "font ch..r" tout le monde... et ne servent à rien au final (sauf à se miner le moral)
Même si on ne souhaite/peux pas cloner on en tire toujours quelque chose

Rien de très compliqué pour convertir une ressource YouTube en mp4 ou mp3 et décortiquer encore plus précisément (et/ou transposer dans d'autres tonalités).
Des outils disponibles facilement (et gratuitement) comme Audacity + Musescore + une connexion internet suffisent
On ne finira peut être jamais par jouer comme MB (ou votre saxophoniste préféré) mais difficile de trouver des excuses pour ne pas bosser

[dexdex]

J’ai “la chance” d’écouter MB de manière assez différenciée.

Pour faire simple, plus il est pentatonique, proche de King Curtis ou de Stanley Turrentine, plus il “me parle”. Ça englobe l’essentiel de ses interventions “chez les autres”, en particulier ses centaines de solos dans des sessions de variété. C’est aussi le cas de la plupart des albums des Brothers.

Cette approche et “accroche” devrait m’aider à identifier ce qui me parle dans ledit carnet de notes.

Je laisse très volontiers la facette ECM à d’autres.

[ficelle69]

Bon courage a ceux qui vont essayer..........j'ai regardé les vidéos que PM a mis en exemple au dessus......même a 0.5 quand on voit les mesures de quadruples croches ça fait peur

[Pat Morisson]

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Pour faire simple, plus il est pentatonique, proche de King Curtis ou de Stanley Turrentine, plus il “me parle”. Ça englobe l’essentiel de ses interventions “chez les autres”, en particulier ses centaines de solos dans des sessions de variété. C’est aussi le cas de la plupart des albums des Brothers.
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100%
MB citait souvent Stanley Turrentine parmi ses influences et sa maitrise des pentatoniques (altérée incluses) est désarmante...
Exemple tiré de l'ouvrage en question >>ici<<
Comme pas mal de monde je me suis cassé les dents en essayant (en vain) d'analyser son jeu de façon "modale/traditionnelle" et la façon dont il construisait ses interventions est toujours surprenante

Le blues avec penta façon MB ça donnait ça :
>>relevé<< et >>vidéo live<<
A se demander pourquoi on n'arrive pas à faire ça hein ?
Pourtant quand c'est lui qui joue ça parait presque facile... sauf que c'était un Alien qui avait énormément bossé !!!

Blague à part son chorus est une mine de plans en tous genres (y compris "saxophonistiques") en plus de sa vitesse d'exécution + dextérité + maitrise des harmoniques/overtones/splits.

Dans un autre registre, avec peu de pentas, il y a des pépites issues de sa collaboration avec son "complice" Don Grolnick ou Claus Ogerman

[dexdex]

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Pour faire simple, plus il est pentatonique, proche de King Curtis ou de Stanley Turrentine, plus il “me parle”. Ça englobe l’essentiel de ses interventions “chez les autres”, en particulier ses centaines de solos dans des sessions de variété. C’est aussi le cas de la plupart des albums des Brothers.
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100%
MB citait souvent Stanley Turrentine parmi ses influences et sa maitrise des pentatoniques (altérée incluses) est désarmante...
Exemple tiré de l'ouvrage en question >>ici<<
Comme pas mal de monde je me suis cassé les dents en essayant (en vain) d'analyser son jeu de façon "modale/traditionnelle" et la façon dont il construisait ses interventions est toujours surprenante

Le blues avec penta façon MB ça donnait ça :
>>relevé<< et >>vidéo live<<
A se demander pourquoi on n'arrive pas à faire ça hein ?
Pourtant quand c'est lui qui joue ça parait presque facile... sauf que c'était un Alien qui avait énormément bossé !!!

Blague à part son chorus est une mine de plans en tous genres (y compris "saxophonistiques") en plus de sa vitesse d'exécution + dextérité + maitrise des harmoniques/overtones/splits.

….

Et voilà. Le fils naturel de King Curtis et John Coltrane in a nutshell. ÉNORME !

Merci, je ne connaissais pas cette prise, mais comment être à la fois “blues brut” et “post bop ciselé au scalpel”, c’est ahurissant. Et des milliers d’heures de biniou (et d’oreille) en amont.

Je l’ai entendu ainsi un certain nombre de fois en live, avec Steps, avec Randy, ou dans des jams improbables à Montreux. This is my favorite MB all the way.

[Pat Morisson]

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Pour faire simple, plus il est pentatonique, proche de King Curtis ou de Stanley Turrentine, plus il “me parle”. Ça englobe l’essentiel de ses interventions “chez les autres”, en particulier ses centaines de solos dans des sessions de variété. C’est aussi le cas de la plupart des albums des Brothers.
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100%
MB citait souvent Stanley Turrentine parmi ses influences et sa maitrise des pentatoniques (altérée incluses) est désarmante...
Exemple tiré de l'ouvrage en question >>ici<<
Comme pas mal de monde je me suis cassé les dents en essayant (en vain) d'analyser son jeu de façon "modale/traditionnelle" et la façon dont il construisait ses interventions est toujours surprenante

Le blues avec penta façon MB ça donnait ça :
>>relevé<< et >>vidéo live<<
A se demander pourquoi on n'arrive pas à faire ça hein ?
Pourtant quand c'est lui qui joue ça parait presque facile... sauf que c'était un Alien qui avait énormément bossé !!!

Blague à part son chorus est une mine de plans en tous genres (y compris "saxophonistiques") en plus de sa vitesse d'exécution + dextérité + maitrise des harmoniques/overtones/splits.

….

Et voilà. Le fils naturel de King Curtis et John Coltrane in a nutshell. ÉNORME !

Merci, je ne connaissais pas cette prise, mais comment être à la fois “blues brut” et “post bop ciselé au scalpel”, c’est ahurissant. Et des milliers d’heures de biniou (et d’oreille) en amont.

Je l’ai entendu ainsi un certain nombre de fois en live, avec Steps, avec Randy, ou dans des jams improbables à Montreux. This is my favorite MB all the way.

Bosser pour "émuler" MB est inutile en plus d'être difficile : si on y arrive ça fait crier les "puristes", si on y arrive pas (plus probable car c'est du très très haut niveau) c'est source de découragement... idem pour Bob Berg dans un autre style plus "hardbop"
Bosser "à la façon" de MB (ou autres) est nettement plus "raisonnable" : qu'on y arrive ou pas on aura forcément appris qq chose (que ce soit au niveau des licks, suraigues/splits, son)
On n'en parle pas/plus assez souvent mais bosser à vitesse réduite (75% ou 50% au besoin) fait aussi travailler les intervalles (pas toujours usuels) et la colonne d'air/tenue du son sur des notes pas toujours "faciles"

De toutes façon tant qu'à bosser autant bosser qq'un qu'on aime plutôt que de tourner en rond sans choisir un modèle

[dexdex]

Ce que le solo ci-dessus illustre à merveille, c’est le mix entre des segments assez “bruts” musicalement parlant, comme le 1er chorus, accessoirement exécutés avec une maestria extrême, et des plans post-bop hyper chiadés enchaînés tout naturellement, comme si ça coulait de source.

MB fait ça dans pratiquement toutes ses brèves apparitions en guest chez … tous ceux qui l’ont sollicité.

Je pense qu’à n’importe quel niveau d’exécution et de musicalité, chacun de nous peut, si c’est son trip, intégrer l’un ou l’autre de ces plans dans son jeu, en gardant pour l’essentiel, son propre langage.

Ça me semble le principal intérêt dudit carnet de notes.

Tiens, Bob Berg, j’avais piqué 2 ou 3 de ses licks. Faut que je les réchauffe, les ai un peu oubliés.

[Pat Morisson]

Ce que le solo ci-dessus illustre à merveille, c’est le mix entre des segments assez “bruts” musicalement parlant, comme le 1er chorus, accessoirement exécutés avec une maestria extrême, et des plans post-bop hyper chiadés enchaînés tout naturellement, comme si ça coulait de source.

MB fait ça dans pratiquement toutes ses brèves apparitions en guest chez … tous ceux qui l’ont sollicité.

Je pense qu’à n’importe quel niveau d’exécution et de musicalité, chacun de nous peut, si c’est son trip, intégrer l’un ou l’autre de ces plans dans son jeu, en gardant pour l’essentiel, son propre langage.

Ça me semble le principal intérêt dudit carnet de notes.

Tiens, Bob Berg, j’avais piqué 2 ou 3 de ses licks. Faut que je les réchauffe, les ai un peu oubliés.

Bob Berg ya pas de pentas mais ya du lourd aussi... et ça joue souvent uptempo... j'avais bossé (entre autres) Friday night at the Cadillac Club, Mood swings et Chromazone = très pénible pour les autres occupants de la maison vu le temps que j'y ai passé + les pains en tous genres...